Mixity-in-the-City

Naguère, on aurait presque fait l’éloge des « célibataires endurcis », des hommes et des femmes résistant, apparemment librement et sereinement, à l’appel de la "binômie", du concubinage voire du mariage. Aujourd’hui, je vois et j’entends autour de moi des personnes que je nommerais bien volontiers des célibataires endurcis…de cœur. Des personnes qui ont toutes adopté le même mantra pour se protéger de quelque alliance avec un représentant du sexe opposé : « Je fais ce que je veux, quand je veux ! ». Se cramponner à ce piquet de grève, c’est comme démarrer une relation avec le frein à main serré, et parfois en restant au point mort. Nul besoin de sortir de Maths Sup pour admettre que la formule n’est pas équilibrée, que le compte n’est pas bon. Et comme les bons comptes font les bons amants, il est grand temps de faire la preuve par neuf que les veilles réticences ont fait long feu et ont besoin de faire peau neuve. Il est clair que l’homm...

Trans-bi et compagnie Le pasteur de l’église pentecôtiste de Vesoul prêche sur la versatilité depuis le dimanche des rameaux. Quel saisissant exemple de versatilité, de réversibilité des sentiments : vénération de louange le dimanche et demande haineuse de mise à mort le vendredi ! Et pourtant le peuple de Jérusalem était honnête avec lui-même ces deux jours. C’est que lui-même a changé brutalement et durablement en ses profondeurs. Dans la relation homme-femme peut se produire le même phénomène, chacun étant, à son insu la plupart du temps, trans et bi. Il y a en l’homme une face pour aimer et une face pour haïr, Comment l’homme mue-t-il d’une polarité à une autre ? La bipolarité affective qui d’abord trans-porte puis trans-forme les élans du cœur demeure - extérieurement -mystérieuse, surtout si les affects d’origine sont sincères. Un constat s’impose : une relation amoureuse ne peut prendre racine que dans l’attirance du meilleur de l’un par le m...

Le principe des deux princes  Si plus aucune femme ne croit au légendaire Prince charmant, plus d’une succombe au chant des sirènes des Princes charmeurs. Les réseaux sociaux fournissent un terrain d’expérimentation irremplaçable car devenus incontournables pour beaucoup, en et hors sites de rencontres. Le fait de dresser les lignes principales de son profil et de ses attentes, de poster la photo de son plus beau sourire, pipe d’emblée les dés des jeux du glamour et du bazar. Pourtant, à chaque croisement virtuel de deux profils ; il se passe comme un déclic, et certains sites dédiés n’hésitent pas à afficher spontanément le pourcentage de compatibilité entre les deux quidams jusque là parfaitement inconnus ! Si dans la vie courante on prétend qu’une femme avertie en vaut deux, sûr ces réseaux c’est pour l’homme qu’elle en vaut largement deux. Pour s’être fait gruger par de faux semblants par un premier puis un second loup déguisé en agneau, elle s’estime ...

Du commerce amoureux en ligne Les réseaux sociaux se présentent comme un incontournable « terrain d’aventures » pour qui veut se lancer dans les jeux de l’amour et du bazar. On y trouve de tout, à moindre effort. Néanmoins tout finit par avoir un coup en termes de déconvenues, de désillusions et de tromperies de tous acabits. Les témoignages d’abus sont légion. Pléthore confidences de femmes  grugées ! En les mettant en synopse (dans un tableau mettant en parallèle les mêmes items, lisible en un seul coup d’oeil) on peut discerner un certain nombre de « recettes », de combines et de techniques de mise en poche, passant par mise en bouche et mise en lit. Mettons nous dans la peau d’une femme en quête de l’âme sœur sur Booktic ou Meetface. Elle doit d’abord restreindre le nombre d’articles à évaluer dans ces vitrines sans fin. Mais comment discerner l’homme  sincère du pervers narcissique ? L’homme de ses rêves incarnés de l’homme de...

Pourquoi Mixity in the city  ? Vous avez dit Mixity  ? Tout part d’une évidence : «  Homme et femme il les créa  » (Génèse 1,27) – n’en déplaise à la théorie du genre – et d’un constat : «  Il n’est pas bon que l’homme soit seul  » (Génèse 2,18). Déjà pour Adam et Eve tout semblait simple, mais tout s’avéra compliqué ! Pourtant quelle chance de cohabiter dans ce cadre bucolique de l’Eden où tout le nécessaire était donné en offre illimité pour peu que l’on respecte les clauses du contrat, surtout celle du fruit hors forfait. L’oisiveté et la nudité comme nature première ! Alors pourquoi in the city  ? Autres temps autres meurs : hommes et femmes ne vivent plus dénudés en pleine nature florissante. Plus dénudés dite-vous ? N’auriez-vous pas vu  les affiches des publicités dans les couloirs du métro ? Sur les bus ? A la télévision ? Oui c’est bien cela : du tout- gratuit on est ...