Liberté ! Danger…



Naguère, on aurait presque fait l’éloge des « célibataires endurcis », des hommes et des femmes résistant, apparemment librement et sereinement, à l’appel de la "binômie", du concubinage voire du mariage.

Aujourd’hui, je vois et j’entends autour de moi des personnes que je nommerais bien volontiers des célibataires endurcis…de cœur. Des personnes qui ont toutes adopté le même mantra pour se protéger de quelque alliance avec un représentant du sexe opposé : « Je fais ce que je veux, quand je veux ! ».
Se cramponner à ce piquet de grève, c’est comme démarrer une relation avec le frein à main serré, et parfois en restant au point mort.

Nul besoin de sortir de Maths Sup pour admettre que la formule n’est pas équilibrée, que le compte n’est pas bon. Et comme les bons comptes font les bons amants, il est grand temps de faire la preuve par neuf que les veilles réticences ont fait long feu et ont besoin de faire peau neuve.
Il est clair que l’homme comme la femme possède une liberté pleine et entière. Visualisons-la comme un précieux nectar dans une coupe à champagne. Faire union avec une autre personne signifie accorder deux coupes de  liberté pleine et entière. Immanquablement on devine par le petit bout de notre lorgnette que si nous mettons nos libertés dans la même coupe, soit nous devons renoncer à la nôtre à mi-hauteur soit la coupe déborde. Autant dire que nos libertés ne sont pas à la noce.
Il s’agit de prendre la bonne décision, que dis-je, la sage résolution. Représentons-nous encore la chose : nous devons opter soit pour Et moi et moi, soit pour Emois et toi.

Bien souvent ce n’est ni le cœur ni la raison qui nous pousse dans un sens ou dans l’autre, mais l’imagination. Celle qui nous fait voir la coupe à moitié pleine de toi ou à moitié vide moi. Et bien souvent tant va la coupe à vau l’eau que le couple se casse. Aussi, puisque l’imagination constitue le fléau de la balance, il va falloir chercher quel lest utiliser, pour alléger un coté ou donner du poids à l’autre. Un précédent article de Mixity in the city y faisait allusion. Il s’agit de creuser son désir et d’affiner sa volonté. Qu’est ce que je veux faire de ma vie ? Quel est mon désir sur ma vie à deux ?
Légèrement moins épidermique, mais tellement fiable et rassurant. C’est cette volonté qui réconcilie le cœur et la raison, qui unifie l’homme et la femme durablement.

Certains disent que c’est un cadeau empoisonné que Dieu nous a fait on nous accordant pleine liberté. Je sais que demain on nous parlera des émois des robots. Mais cela est une autre histoire.




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